samedi 2 juillet 2016

Arzviller plan incliné



ARZVILLER

La pluie qui tombait ce samedi 2 juillet n’a pas empêché un voyage vers le plan incliné d’Arzviller en Alsace.
Pour profiter de cet ouvrage d’art, d’ingénierie et de technique, il faut visiter les installations avec un guide et admirer la taille des câbles qui permettent le va et vient du bac et de s’étonner de la simplicité du système qui, suivant le principe d’Archimède joue sur l’énergie générée par des contrepoids et  le bac rempli d’eau. Sans secousse et silencieusement les bateaux montent et descendent en quelques minutes, évitant ainsi les 17 écluses originales qui  ralentissaient le trafic.












Après le bus confortable et chauffé, le groupe a changé de moyen de transport avec le bateau. La vedette a profité de cette écluse exceptionnelle pour franchir en quelques minutes le passage vers le canal supérieur et vogué au fil de l’eau entre forêts denses et falaises de grès rouge.








La journée fut entrecoupée par le repas traditionnel dans le superbe Restaurant Des Vosges au service impeccable, et devant la choucroute fumante, le munster au cumin et le sorbet au gewurztraminer, les convives reprenaient des forces.













Avant que le clapotis léger et engourdissant n’endorme les marins d’eau douce, ils rentrèrent au port et grimpèrent dans le petit train qui longeait le canal. Le charme de la guide fit oublier l’air frais et humide. Le train de voyageurs glissant le long des étroits chemins de halage longeait le canal, parfois au ras bord de l’eau, toutefois sans aucun risque.



























Le prochain déplacement devait se faire en luge d’été, mais le temps maussade a compromis cette sortie.

Le reste de la journée restera un bon souvenir pour les gourmands qui découvraient la fabrication de la guimauve dans la confiserie les Douceurs de Rohan à Lutzelbourg.
Les jeunes et dynamiques propriétaires convièrent le groupe à la préparation, le façonnage et enfin la dégustation de cette savoureuse texture. Guimauves, têtes à Lulu, pâtes de fruits, caramels, pains d’épice, tout semblait succulent.
Au diable la ligne, lorsque c’est bon, il ne s’agit pas de réfléchir mais d’en profiter.












Et c’est avec ses emplettes que le groupe rejoignait le bus et pouvait se reposer  pendant le trajet 
retour vers Toul.