mercredi 31 décembre 2014

Réveillon 2014/2015



Réveillon

L’année 2007 a connu le premier réveillon organisé par l’association Ammj 54 Loisirs et Toul offrait sa salle des fêtes. Déjà le succès était au rendez-vous : musique, danse, repas, cotillons, champagne, amusement et bonne année.
Depuis, à chaque 31 décembre, nous retrouvons les amis et leurs familles dans une ambiance sympathique et chaleureuse où chacun profitait de cette belle soirée.
Passer de Toul à Ecrouves n’a en rien modifié l’ambiance.
Et pourquoi ce succès : l’implication d’un organisateur hors pair secondé d’une équipe de courageuses petites mains  qui arrange, nettoie, embellit et ordonne la soirée.
Pour que le récital soit parfait il faut bien-sûr, en plus de l’organisation, choisir un bon traiteur qui prône qualité et quantité, de bons vins pour agrémenter chaque bouchée et un orchestre pour assurer l’ambiance.
Les cotillons et la soupe à l’oignon font partie du cérémonial.
Reconnaissons que cette année la prestation du traiteur fut de grande qualité. L’apéritif et son accompagnement de réductions salées fut une mise en bouche d’excellente facture qui préparait à une suite de qualité. Nous ne fûmes pas déçus des plats proposés, mis en musique par l’orchestre et sa chanteuse et un service à table discret, souriant et efficace.
Minuit nous a surpris. Après les cotillons et le champagne, la soupe à l’oignon clôturait la nuit.
Et lendemain, foin de gueule de bois, il faut nettoyer, laver,  rincer, éponger, ranger et remettre la salle et le matériel en état. Les courageuses petites mains étaient encore présentes et vous donnent rendez-vous pour la prochaine saint-Sylvestre. Même heure, même lieu. 
De toute façon, par  expérience, nous pouvons assurer que l’ambiance et le repas resteront les gages de réussite que nous devons à nos amis.






















 




















































lundi 8 décembre 2014

Fète des lumières à Lyon

 

 Lyon
Mon premier est surprenant
Mon deuxième est brillant
Mon troisième est saisissant
Mon quatrième est extraordinaire
Mon tout c’est la fête des lumières à Lyon.

Mon premier a été pour les 37 personnes qui avaient opté pour ce voyage une très agréable surprise. Pour ce voyage de deux jours, Michel avait trouvé un hébergement inattendu, même par les anciens pénitentiaires : à la gendarmerie.
Celle de Sathonay-Camp au nord de Lyon. D’un côté, un ensemble d’immeubles d’habitation neufs pour plusieurs centaines de militaires et leurs familles, de l’autre la gendarmerie et son hôtel.
La grande classe pour l’accueil, les chambres, les repas, le silence et la tranquillité en plus.
Cette opportunité hôtelière est due aux connaissances de notre président et  à notre appartenance à la justice. Pour info, les membres de la justice peuvent réserver une chambre dans cet hôtel particulier sur présentation de leur carte professionnelle.
Mon deuxième nous a été donné par la ville de Lyon qui organise une fête des lumières exceptionnelle, éclairée dans tous les coins, sur toutes les places et dont les façades servent de support à des délires visuels. En fin d’après-midi, nous avons cheminé entre Saône et Rhône, dans le vieux Lyon pour  dénicher les traboules et humer les bouchons. Si dans le dédale des rues illuminées, le spectacle commençait à 18 heures, déjà les guirlandes multicolores et lumignons éclairaient arbres et réverbères et  sur les façades, des alignements de bougies soulignaient les fenêtres et les balcons.  La pluie intermittente n’a que peu refroidit le plaisir des centaines de milliers de personnes présentes. De la musique, de la couleur, des tourbillons d’images, de la bonne humeur même lors des mouvements de foule pour passer d’un spectacle à un autre, tout concourait à faire de cette fête une soirée unique.
Mon troisième eut lieu le lendemain après une nuit de repos et le petit-déjeuner lorsque Cyril, notre chauffeur de bus entreprit de nous mener visiter mon quatrième.
Pour rejoindre le site prévu, il s’aventura suivant son GPS, à parcourir des rues pentues, étroites, slalomant entre les voitures, bloquant même la circulation et causant quelques frayeurs à des conductrices stressées. Rasant les murs, frôlant les pylônes, obligeant quelques marches arrière à des automobiles aventureuses, il se faufila même dans des culs de sac et des rues encore fermées avant d’enfin retrouver le chemin qui nous amena au quatrième. Cette péripétie confirma la virtuosité du chauffeur et sa parfaite sérénité qui sécurisa les passagers.
Enfin mon quatrième nous est apparu, orgueilleuse et élancée sur la colline de Fourvières, je veux parler de la basilique, mélange de style roman, gothique et byzantin qui surplombe la ville et offre une vue depuis le parvis sur les Alpes et la ville. Choc émotionnel en  franchissant la gigantesque porte de bronze qui présage des merveilles à découvrir.
Il faut admirer dans cette architecture complexe les solides colonnes de granit, monolithes soutenant des voûtes aux clés finement sculptées, contempler les statues de marbre blanc, observer les frises, arcatures, cariatides, s’arrêter sur les escaliers à double révolutions de marbres rouges, et partout, au sol, aux murs, aux plafonds des mosaïques immenses, d’une finesse remarquable que les lumineux vitraux éclairent et qui font scintiller les ors et dorures.
Deux niveaux : la crypte, église basse, lieu sombre qui symbolise l’ancien testament et l’ignorance des hommes et l’église haute, spacieuse, lumineuse et magnifiquement décorée. Le contraste est saisissant.
Quelque soit l’endroit où l’œil se pose, on est frappé par la qualité du travail, la précision des assemblages, la grâce des sculptures, l’obsession du détail. Pierres, marbres, bois, bronze, tous les matériaux ont offert aux compagnons et ouvriers une possibilité d’expression extraordinaire où le moindre élément a été traité avec assurance et élégance.
En additionnant le séjour à l’hôtel, les lumières enchanteresses de la ville, les péripéties du trajet et la découverte d’un lieu fabuleux, le tout a permit aux amis lorrains de participer à un voyage qu’ils ne sont pas prêts d’oublier.