En route pour le salon de
l’agriculture.
Cette année, le programme des
voyages et séjours commençait par la visite du salon international de
l’agriculture.
Partis tôt de Toul plein
d’entrain et de bonheur, le groupe d’adhérents plus masculin que féminin se
réjouissait de découvrir ou redécouvrir le salon de la porte de Versailles.
Sur la N4 le voyage fut parfait, avec arrêt petit déjeuner
traditionnel et c’est lorsque nous avons quitté la N4 que les problèmes ont
commencé. Périphérique embouteillé,
circulation paralysée, accès au parking détourné, une foule inimaginable qui
piétinait sous la pluie, nous étions préparés à vivre une journée en mode
patience et bousculade.
2 heures et demi pour faire Bercy
le salon, cela vous conditionne pour le restant de la journée.
Les Lorrains étaient venus
retrouver leurs racines paysannes au contact des animaux et des odeurs de la ferme et ils se
retrouvaient au milieu d’une foule innombrable, piétinant d’un stand à l’autre,
pour entrevoir les bêtes de concours ou pour accéder à une dégustation.
La ferme de nos jeunes années
n’est plus. Il faut voir les bovins de plus d’une tonne, les taureaux d’une
virilité impressionnante, les cochons de toutes les couleurs, les volailles,
pigeons, lapins notés, classifiés, répertoriés, sans oublier les parades des
chevaux, les ovins et les caprins avec leurs mignons petits, tous ces
représentants de la race animale qui n’ont d’avenir que de terminer dans nos
assiettes (même les chevaux !).
Il faut voir les régions qui
rivalisent de produits alimentaires, solides, liquides, épicés, froids ou
chauds mais jamais gratuits.
Il faut voir les enfants émerveillés devant les cages des
animaux dits de compagnies ou caressant les chats. Il faut voir les chiens et
leurs maîtres parader. Il faut voir les propriétaires, chemises blanches et
couvre chef de couleur peigner leurs animaux, lisser les pelages, tresser les
queues des chevaux, puis aligner leur
cheptel pour les présentations devant
les jurys pour obtenir les médailles qui récompenseront les plus beaux, les
plus forts.
Il faut voir aussi dans la foule
comprimée, compressée, piétinante, ces enfants qui de la journée n’auront vu
que des jambes, pris des coups de sacs à mains et peut-être aperçu quelques
animaux mais qui ne garderont certainement pas un souvenir mémorable de ce
salon.
Le retour en bus fut identique à
l’aller avec les mêmes embouteillages, la même attente avant d’arriver à
Courgivaux , se restaurer et finir le voyage sous la pluie vers la Lorraine.
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