jeudi 27 février 2014

Salon de l'agriculture 27/ 02/ 2014

27-02-2014


En route pour le salon de l’agriculture.

Cette année, le programme des voyages et séjours commençait par la visite du salon international de l’agriculture.
Partis tôt de Toul plein d’entrain et de bonheur, le groupe d’adhérents plus masculin que féminin se réjouissait de découvrir ou redécouvrir le salon de la porte de Versailles.
Sur la N4 le voyage fut parfait, avec arrêt petit déjeuner traditionnel et c’est lorsque nous avons quitté la N4 que les problèmes ont commencé.  Périphérique embouteillé, circulation paralysée, accès au parking détourné, une foule inimaginable qui piétinait sous la pluie, nous étions préparés à vivre une journée en mode patience et bousculade.
2 heures et demi pour faire Bercy le salon, cela vous conditionne pour le restant de la journée.
Les Lorrains étaient venus retrouver leurs racines paysannes au contact des animaux  et des odeurs de la ferme et ils se retrouvaient au milieu d’une foule innombrable, piétinant d’un stand à l’autre, pour entrevoir les bêtes de concours ou pour accéder à une dégustation.
La ferme de nos jeunes années n’est plus. Il faut voir les bovins de plus d’une tonne, les taureaux d’une virilité impressionnante, les cochons de toutes les couleurs, les volailles, pigeons, lapins notés, classifiés, répertoriés, sans oublier les parades des chevaux, les ovins et les caprins avec leurs mignons petits, tous ces représentants de la race animale qui n’ont d’avenir que de terminer dans nos assiettes (même les chevaux !).
Il faut voir les régions qui rivalisent de produits alimentaires, solides, liquides, épicés, froids ou chauds mais jamais gratuits.
Il faut voir les enfants émerveillés devant les cages des animaux dits de compagnies ou caressant les chats. Il faut voir les chiens et leurs maîtres parader. Il faut voir les propriétaires, chemises blanches et couvre chef de couleur peigner leurs animaux, lisser les pelages, tresser les queues des chevaux,  puis aligner leur cheptel  pour les présentations devant les jurys pour obtenir les médailles qui récompenseront les plus beaux, les plus forts.
Il faut voir aussi dans la foule comprimée, compressée, piétinante, ces enfants qui de la journée n’auront vu que des jambes, pris des coups de sacs à mains et peut-être aperçu quelques animaux mais qui ne garderont certainement pas un souvenir mémorable de ce salon.
Le retour en bus fut identique à l’aller avec les mêmes embouteillages, la même attente avant d’arriver à Courgivaux , se restaurer et finir le voyage sous la pluie vers la Lorraine.
















 



































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