Bien réussir son
réveillon
Lorsque votre association vous propose de fêter le nouvel
an, elle s’engage à apporter, joie, ambiance, musique et agapes.
Le menu proposé, la qualité des produits, le savoir faire du
cuisinier, l’élégance des assiettes sont le premier souci du président.
L’orchestre est dépositaire de l’ambiance, son programme
musical doit rester proche des inclinations des convives, musical, rythmé et
dansant.
Mais la joie, le plaisir ?
Ces deux notions sont déterminantes du succès et déjà, l’affluence
des réservations détend et réjoui les responsables.
La préparation de la salle, sa décoration, la mise en place
des tables, l’alignement des assiettes et des verres se fait de façon joyeuse
et efficace. Rien n’est laissé au hasard, le sourire est présent
continuellement sur les lèvres des bénévoles qui s’activent avec entrain.
_ Un peu à droite ! Plus grand ! N’oublie pas de
mettre les boissons au frais ! Et
les décorations, ici et là ! Voilà ! parfait ! Ainsi les
directives fusent et chacun de procéder aux ajustements.
En fin d’après midi rayonnent sur les visages le plaisir du
travail parfait dans le seul souci des participants.
Seul le mauvais temps ou la grippe peuvent contrarier cette
fête.
19h30, la salle se rempli. Sourires, salutations, embrassades,
dans les yeux le ravissement de retrouver des amis, des collègues, des
relations. Le président salue les arrivants, un œil périscopique supervisant le
service ou, dans l’arrière salle, les quelques volontaires qui préparent
l’apéritif.
La soirée est lancée. L’orchestre entre en scène et jusqu’à
l’aube, danseurs et serveurs se croisent, s’évitent, les douze coups de minuit
déclenchent la fièvre des vœux et les cotillons participent à la liesse.
Deux jours plus tard, dès potron-minet, quelques courageux,
entreprennent le nettoyage et la vaisselle,
heureux de leur réveillon, content d’avoir bien fait les choses et,
balai en main dans l’océan de boules et rubans multicolores, ils débriefent la
soirée.
A 9 heures, les employés de service de l’établissement
arrivent sans même se rendre compte que
150 personnes ont fêté le nouvel an.
Le président rentre chez lui, fatigué et déjà projeté dans
la prochaine sortie.
Dans douze mois, on remet ça ?
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