Soirée beaujolpif
Fallait aimer becqueter le cochon, écluser le gorgeon et
éventuellement guincher si t’avais ta gerce, pour apprécier la soirée
beaujolpif nouveau ce 23 novembre. Le dur était rempli, plus une place de
libre. Ah ! quand il faut s’empiffrer de sauciflard y’a du treppe.
Ca meulait dur à Epinal ce samedi
soir, mais avec l’ambiance du bastringue et surtout les tables garnies de
cochonnailles qui invitaient à faire la fête on ne se les gelait pas. Pas
obligé de picoler comme des trous, se ramasser une malle pour faire la nouba.
Le goret était cuisiné divin des esgourdes aux panards, le blair, la cervelle
les jambons sans oublier les transformations délicieuses d’andouilles,
terrines, rillettes et boudins. Seuls les lotos, les ratiches et les joyeuses
n’étaient pas sur les tables. Et le jaja, cette année avait paraît-il des
arômes de fruits. Quelques guindals n’ont pas suffit pour définir ces fruits.
Les amoureux du bal qui
tricotaient des gambettes au son de l’accordéon entre les services n’oubliaient
pas de se servir entre deux guinches en tortore, en frometon, en desserts sans
oublier le caoua.
Une soirée succulente, les cages
à miels ont supporté les bruits et le flonflon et, avant de se ramasser dans
les toiles, c’est l’esprit léger et l’estomac plein que nous avons renquillé
vers nos turnes à 3 plombes du mat.
Ah ! quelle soirée mes
amis !
Très belle soirée
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